mardi 7 décembre 2010

VINCENT VEUT PRENDRE DES QUARTS…

Fort de sa victoire dans la seconde étape du circuit national, le sabreur strasbourgeois compte bien conserver la tête du classement national puis, monter jusqu’aux quarts de finale en coupe du monde. Entretien :

«En résumé, ta saison 2010 ?
«Franchement, faiblarde par moments ! Alors que le niveau international progressait et se resserrait, moi je stagnais. Là, je flirte avec la 100ème place mondiale (98ème, exactement !). Et, je ne peux pas m’en contenter. J’ai encore des choses à prouver, des progrès à faire, des envies de me défoncer pour m’imposer à nouveau et cultiver un nouveau statut à l’approche des Jeux Olympiques de Londres (27 juillet au 12 août 2012).
Mais, à l’orée de 2010, tu étais déjà dans cet état d’esprit ?!
Oui…mais, j’ai coincé dès les premières compétitions. Après, je suis tombé dans un cercle vicieux dont je n’ai pas réussi à m’extirper. Là, je démarre la saison du bon pied en étant en tête du classement national après ma victoire lors de la seconde étape du circuit national.
Alors, dans quel état d’esprit travailles-tu depuis le début de cette saison ?
Je m’applique à me focaliser uniquement sur ce que j’ai à réaliser, à ne pas me disperser afin, plus tard en compétition, de ne pas me laisser perturber des choses extérieures, comme des fautes d’arbitrage par exemple. Ces dernières années, je suis souvent sorti d’un match à cause de cela.

Et, ton jeu ?
J’essaye de le simplifier, de faire moins de choses mais, de réussir intégralement ce que je tente. Bref, de gagner en efficacité. Ces dernières années, j’ai souvent eu la clé. Mais, comme je me compliquais trop la vie, mes touches pourtant construites à 90 % ne me donnaient pas pour autant la touche.

Ton objectif, cette saison ?
Un ou deux beaux coups d’éclats ! Depuis un an et demi, je reste, comme meilleur résultat, sur un seizième de finale. Je ne peux pas m’en satisfaire. Aujourd’hui, je vise au-dessus : un un 8ème serait un bon résultat ; un quart, un très bon résultat ; au-delà, un très très bon résultat. Etant donnée la densité dans notre arme, faire un ou deux quarts de finale serait vraiment bien. Cette année, nous aurons huit étapes internationales au lieu d’une douzaine. Résultat ? Tout le monde sera là…et, partout ! Chaque étape sera, donc, dense et de très haut niveau…avec les qualifications olympiques à partir du 1er avril.
Et, la compétition par équipe ?
Petit à petit, j’espère, effectivement, décrocher ma place de titulaire lors des compétitions par équipe. Réintégré ce quatuor serait un vrai aiguillon, moteur dans mon retour.
Ton travail à la Fédération Française de Football est-il un plus ou un moins ?
Passionnant, revigorant et se déroulant dans une bonne ambiance, je veux qu’il reste un plus, je m’applique à le cultiver ainsi. Mais, effectivement, depuis quelques mois, je suis sur un rythme métro-boulot-sabre-dodo ! De 7H30 à 20 heures, je suis sur le rang. Avant, je me levais vers 9 heures, j’avais le temps de dormir donc, de récupérer. Là, je dois gérer au plus juste, limiter les dîners ou les sorties le week-end. Souvent, je passe le week-end allongé sur mon canapé afin de récupérer.
Ta prochaine étape du circuit national, la troisième ?
A Strasbourg, le samedi 15 et dimanche 16 janvier ! Avec le retour des quatre sélectionnés des championnats du monde (Apithy, Lopez, Pillet et Sanson n’ont pas participé aux deux premières étapes). Le samedi, aura lieu le quart de finale aller des championnats de France par équipes où nous recevrons Dijon, un gros client. Résultat ? Tout le monde aura, certainement, envie de bien figurer…
Ta première étape en coupe du monde ?»
Plovdiv en Bulgarie, le 05 et 06 février ! A partir du 1er avril, les classements internationaux compteront pour la qualification olympique des Jeux de Londres en 2012».

>>>Les grands rendez-vous de 2011 : les championnats d’Europe à Londres au mois de juillet ; les championnats du monde à Catane (Italie), du 08 au 16 octobre.

dimanche 5 décembre 2010

VINCENT ANSTETT REPART DU BON PIED…

Après sa victoire lors de la seconde étape du circuit national (dimanche dernier !), le sabreur strasbourgeois caracole en tête du classement.

«UNE VRAIE PAUSE…»
«Durant l’été, j’ai coupé un mois et demi. Depuis sept ans, c’est la première fois que je fais une vraie pause ‘escrime’, en coupant plus de trois semaines. Ainsi, j’ai pu faire le bilan et réfléchir sur mon avenir. En fait, depuis sept ans, j’avançais naturellement de sélection en sélection sans me rendre compte de leur importance, en les prenant, finalement, plus pour une habitude que pour une chance. Depuis 2008, j’avançais même sans trop savoir où j’allais. A la faveur de cette vraie pause, prise au milieu des championnats d’Europe d’athlétisme et de natation où j’ai vibré aux médailles et à la fraîcheur des mecs, je me suis demandé si j’avais toujours envie de faire de l’escrime de haut niveau, si j’étais toujours capable de trouver de la motivation, de l’abnégation, de la passion. Oui, je veux toujours vibrer à l’idée de me préparer pour faire une médaille dans un grand championnat !»


«POUSSER LES MECS DANS LEURS RETRANCHEMENTS…»
«Début septembre, j’ai donc repris l’entraînement. Premier objectif ? Donner le meilleur de moi-même pour préparer les sélectionnés aux championnats du monde (04 au 13 novembre à Paris), pousser les mecs dans leurs retranchements. Même si j’étais avec eux, j’ai vécu cette préparation, quelque part, de l’extérieur. Second objectif ? En tirer, des leçons pouvant me servir plus tard dans ma carrière : la gestion d’un grand évènement ; la gestion de sa pression entre panique, crispation, doute, stress et angoisse ; la gestion de la préparation où trouver le juste milieu, entre être prêt le jour «J» et ne pas paniquer si on se sent court trois semaines avant, est vitale. Toute cette expérience est dans un coin de ma tête, prête à sortir pour 2011 et 2012 ! Troisième objectif ? Mettre à profit cette préparation, qu’il fallait aussi, quelque part, malgré la frustration, que je saisisse comme une chance. La mettre à profit pour me refaire un fond de jeu, pour me remettre dans le rythme et pratiquer, le plus possible, une belle escrime.»


«A PARIS, PLEIN DE CASQUETTES…»
«Après avoir fait le deuil de ces championnats du monde à Paris (04 au 13 novembre), j’ai fait le deuil de ne pas être au cœur de la fête. Finalement, j’ai bien vécu cet évènement avec plein de casquettes : dans l’organisation de loges pour des VIP ; comme consultant pour un quotidien où je m’appliquais à rendre lisible mon sport qui ne l’est pas toujours ; comme supporter où j’encourageais mes potes. Résultat ? Très occupé, sur plusieurs pistes, je l’ai, disons, bien vécu !»


«UN NIVEAU TRES DENSE…»
«Durant ces championnats du monde, le niveau était très fort, vraiment très relevé. D’ailleurs, le sabre était, certainement, l’arme ayant le plus de densité. Ce niveau n’est pas inaccessible. Mais, il va être difficile d’être régulier toute la saison…».


«MON CORPS NE SUIVAIT PAS…»
«Après une coupure pendant les championnats du monde, j’ai repris l’entraînement. Puis, arriva ma première compétition de l’année (le samedi 23 octobre) : la première étape du circuit national. Objectif ? Après une grosse période de volume, valider mes sept premières semaines d’entraînement ! Résultat ? Toute la journée, je fus dans un faux rythme, incapable d’accélérer, incapable de réagir. N’étant pas très motivé, la fatigue arriva vite. Vite installée, elle coupa les jambes à mon peu de motivation. Bref, mon corps ne suivait pas. Je finis 10ème !»


«EN TETE DU CLASSEMENT…»
«Un mois après (le samedi 27 novembre à St Jean de la Ruelle), la seconde étape du circuit national a suivi : j’avais bien récupéré, j’étais frais, compétitif et motivé. En la remportant, j’ai validé tout mon travail de début de saison. Malheureusement, en finale, je gagne sur abandon de Timothée Lallement (blessure). Cette victoire me met en tête du classement national d’une centaine de points sur mon poursuivant. La troisième étape aura lieu le samedi 15 et le dimanche 16 janvier, chez moi, à Strasbourg…»


«PLOVDIV EN ENTREE…»
«La première étape de la coupe du monde aura lieu à Plovdiv (Bulgarie), du 04 au 06 février. Puis, s’enchaîneront, tous les quinze jours environ, les étapes entre Padoue, Budapest et Moscou…»

lundi 8 novembre 2010

Nicolas LIMBACH, vice-champion du monde 2010

Après avoir remporté le titre mondial l’an passé, Nicolas, licencié depuis l’année dernière au SUC, confirme sa domination sur le sabre mondial avec une nouvelle médaille, d’argent cette fois ci ! Il ne chute en finale que face à au surprenant coréen Lee WON pourtant déjà médaillé de bronze en 2006.

Côté français, les sabreurs et sabreuses ont été à la peine puisqu’éliminés pour la plupart dès les premiers tours d’élimination direct.

Seule Carole Vergne a entretenue l’espoir d’une médaille en chutant au stade des quarts de finale face à l’américaine Muriel Zagunis, double championne olympique et désormais double championne du monde individuelle.

lundi 7 juin 2010

COUPE DU MONDE DE FOOTBALL…AFRIQUE DU SUD…FOOTBALL

Vincent Anstett, chez les Bleus..
Ce jeudi, le sabreur strasbourgeois s’envole pour la coupe du monde de football sous le maillot du service marketing de la Fédération Française de Football…
Question : «Que vas-tu faire en Afrique du Sud ?
Vincent : «Accompagner des partenaires de l’équipe de France ! Avec eux, j’irai voir la première rencontre de l’équipe de France contre l’Uruguay (le vendredi 11 juin) et la rencontre du XV de France, aussi présent en Afrique du Sud, contre les Springboks (samedi 12 juin). Je rentrerai lundi prochain…
Q : Toi, le grand fan de football, dans quel état es-tu ?
Très, très excité de profiter de cette belle opportunité : la première fois que je vais assister à la coupe du monde ! D’habitude, je ne suis pas à me balader avec un appareil photo. Mais là, je pars pour en faire un max !!!
Q : Sinon, en rentrant, comment vas-tu suivre cette coupe du monde ?
Avec un maximum de personnes, pour être dans l’ambiance, partager la ferveur, les émotions. En général, je n’aime pas être seul pour suivre un match de football.
Q : Quel est ton podium de souvenirs concernant la coupe du monde de football ?
Un, mes collections de figurines pour les albums Panini ! Notamment en 1990 quand l’Allemagne remporte le titre…alors, j’étais fan de Lottar Matthaus dont j’avais même le maillot !!! Deux, notre défaite lors du dernier match des éliminatoires contre la Bulgarie, le match à ne pas perdre, perdu à quelques minutes de la fin : c’était en 1994, le cauchemar, le scénario catastrophe, très douloureux. Trois, la victoire des Bleus en 1998 notamment les deux buts de Thuram, en demi-finales contre la Croatie…deux buts du gauche alors qu’il est arrière droit !
Q : Quel message adresses-tu à l’équipe de France ?
Faites abstraction de tout ce qui vient de l’extérieur ! Même si leurs matchs de qualification et de préparation ont été laborieux, l’important reste d’être présent le jour «J», pas deux mois avant. Individuellement, l’équipe possède des grands joueurs capables de se transcender au moment opportun.
Q : Un message à Raymond Domenech ?
Continuez à nous surprendre ! Jouez cette carte à fond...
Q : A la place de qui aimerais-tu vivre cette coupe du monde ?!
Ah, dans la peau d’un joueur, pour être vraiment acteur ! En pointe, à la place d’un Anelka, par exemple !!!
Q : A côté de qui, aimerais-tu la vivre ?!
Ah, si l’emblématique José Mourinho (le Portugais, entraîneur de Chelsea, récent vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs) dirigeait une équipe durant cette coupe du monde, j’aurais aimé être proche de cet œil avisé..!
Q : Quelles équipes vas-tu suivre en priorité ?
La France, l’Espagne qui fait ce qu’il y a de plus beau en ce moment, l’Angleterre qui s’appuie sur une bonne génération…et, j’aimerai voir un pays africain décoller, aller loin…le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana…
Q : Quel profil aura cette coupe du monde ?
J’espère qu’elle se déroulera sous le signe du beau jeu, de l’offensive !!
Q : Quel joueur peut s’y révéler ?
Depuis octobre 2009, je défends Abou Diaby (milieu d’Arsenal) corps et âme ! C’est un futur grand de l’équipe de France…quelque part, je le remercie de m’avoir donné raison ! Et, je suis certain qu’il va aller encore plus loin…»

dimanche 6 juin 2010

CHAMPIONNATS DE FRANCE…par équipes à Charleville-Mézières


VINCENT ANSTETT, ROI DE FRANCE !

En remportant une médaille d’argent en individuel et une de bronze par équipes, le sabreur strasbourgeois fait un plein revigorant…


«Certes, je suis un peu déçu parce que je venais pour le titre par équipes ! Mais, je suis content de clôturer mon week-end avec deux médailles. Ainsi, j’ai l’impression d’en sortir un peu grandi.Pour sûr, j’en ressors en ayant pris beaucoup de plaisir, grâce à mes coéquipiers, à notre esprit très solidaire et, aussi, grâce à la présence d’une quarantaine de supporters. Aujourd’hui, ils nous ont fait la surprise de venir de Strasbourg. Tous, nous sommes unis dans la défaite comme dans la victoire. Vivre une telle ambiance , j’en redemande ! En 2011, j’espère que le bon esprit affiché dans mon club, chez les tireurs et les supporters, sera récompensé par ce titre par équipes attendu depuis tellement longtemps…»


>>>Les scores du jour :


- en demi-finale : Tarbes (sans Nicolas Lopez, blessé) bat Strasbourg sur le score de 45 à 40 : «Nous n’avons pas pris un bon départ, tout s’est joué à des petits riens, j’étais fatigué de ma compétition individuelle de la veille. On a trop subi, nos adversaires se sont montrés plus compact, plus agressif...»

- pour la troisième place : Strasbourg bat Gisors sur le score de 45 à 44 : «Là, nous avons eu du mal à nous remobiliser tellement nous étions déçus de ne pas aller en finale. Mais nous avons su puisez dans nos réserves mentales pour décrocher le bronze»


>>>Pour la petite histoire : Les sabreurs strasbourgeois avaient été vice-champions de France par équipes en 2009, bronzés en 2008.


>>>Pour la petite histoire (bis !) : Aujourd’hui, si les Strasbourgeois remportent le bronze sur le score de 45 à 44, les Strasbourgeoises décrochent l’argent sur le score de 45-44 !


>>>L’info du jour : Au fil de ce week-end de finales à Charleville-Mézières, Vincent a été le seul sabreur à remporter deux médailles en Nationale 1 : l’argent en individuel et le bronze par équipes.


>>>L’exclu de la semaine (prochaine !) : Rattaché au service marketing de la Fédération Française de Football, Vincent partira ce jeudi en Afrique du Sud, pour la coupe du monde. Jusqu’à lundi prochain, l’Alsacien accompagnera les partenaires, assistera à la première rencontre de l’équipe de France contre l’Uruguay et à la rencontre de rugby entre le XV de France et les Springboks (champions du monde en titre).

CHAMPIONNATS DE FRANCE…Individuel à Charleville-Mézières


VINCENT ANSTETT, VICE-CHAMPION DE FRANCE !


Malgré une mauvaise saison en coupe du monde, notre sabreur n’a pas baissé les bras. Une médaille d’argent le récompense en lui sautant au cou…




«Pour la huitième fois consécutive, je suis sur le podium des championnats de France en individuel : j’en suis vraiment très heureux ! Après une mauvaise saison en coupe du monde m’ayant coûtée ma sélection pour les championnats du monde (début novembre à Paris), je ne partais pas favori même si j’étais champion de France en titre. Certes, j’aurais préféré encore un titre …mais, maintenant, je l’espère demain dans la compétition par équipes (demi-finales à 12 h 30). Globalement, je suis content de ma prestation, de ma capacité à sortir une bonne escrime et surtout à rester dans ma bulle, ce qui ne fut pas toujours le cas, cette saison, en coupe du monde…ce qui, d’ailleurs, me fut souvent, néfaste.Avant, les faits extérieurs et les invectives pour me faire péter les plombs avaient de l’incidence sur moi. Là, je suis bien resté concentré sur ce que j’avais à faire, serein, appliqué. J’attends donc demain avec impatience…»


>>>Sa fin de parcours :


- Quarts de finale : Vincent gagne 15 à 10 contre le Palois Julien Médard (suppléant pour les championnats du monde) : «Je fais un très bon match, bien maîtrisé. Et, j’accède, à mon premier objectif, monter sur le podium…».


- Demi-finale : Vincent gagne 15 à 10 (encore !) contre «un bon tireur, difficile à manœuvrer», le grand roubaisien Cyrille Verbrackel : «Là, encore, je sors un match bien maîtrisé. Je suis devant tout le match, bien centré sur mon jeu…».


- Finale : Vincent perd (sur le score de…10-15 !) contre le Dijonnais Bolade Apithy : «En grande forme, il a été, tout simplement, meilleur que moi. Son jeu solide le guida vers les bons choix, le fit commettre peu d’erreurs et m’a souvent fait rentrer dans son rythme. Parfois, j’ai manqué de lucidité sur certaines touches qu’il avait su, avant tout, bien provoquer. Globalement, il a su prendre l’ascendant. Je n’ai jamais su prendre le dessus parce que je n’ai jamais pu inverser la tendance, parce qu’il ne m’en a jamais laissé l’opportunité, tout simplement»


>>>L’anecdote du jour : En demi-finale, Vincent se prend deux coups de coquille sur le masque (non-intentionnels !). Le second le mettra «K.O. quelques minutes, au beau milieu de la piste. Oui, un bel impact mais, sans bobo !»


>>>Infos du jour : Blessé à la cuisse, Julien Pillet n’a pas disputé la compétition individuelle. Blessé aussi à la cuisse, le Tarbais Nicolas Lopez pourrait ne pas disputer, demain, la compétition par équipes. En demi-finales, Tarbes rencontre Strasbourg.

vendredi 4 juin 2010

DERNIERE MINUTE - SELECTIONS CHAMPIONNATS D'EUROPE ET DU MONDE

Les sélections pour les championnats d'Europe de Leipzig et pour les Championnats du Monde de Paris ont été annoncées hier soir :

Championnat du Monde :
- Nicolas LOPEZ
- Boris SANSON
- Julien PILLET
- Bolade APITHY

Remplaçant : Pierre-Luc WILLAIN
Suppléant : Julien MEDARD

Championnat d'Europe :
- Nicolas LOPEZ
- Julien PILLET
- Bolade APITHY
- Pierre-Luc WILLAIN

Remplaçant : Julien MEDARD
Suppléant : Vincent ANSTETT

CHAMPIONNATS DE FRANCE - PHASE FINALE (individuel et par équipes)


VINCENT REVE DE LA PASSE DE QUATRE…ET D’UNE PREMIERE…


Champion de France en 2003, 2007 et 2009, notre sabreur rêve d’un quatrième titre en individuel et, surtout, d’un premier titre par équipes avec Strasbourg…





Question : «Demain, quel objectif en individuel ?


Vincent Anstett : «Le titre ! Depuis sept ans, je suis sur le podium sans interruption…quelque part, toutes armes confondues, c’est un record : je tiens à le garder, à le cultiver ! Et puis, j’ai envie de montrer que je suis encore là, que je suis encore dans le groupe «France», que je fais encore parti des meilleurs, que je suis capable de rebondir malgré ma saison délicate, que je suis encore capable d’être performant malgré ma déception de ne pas être, sélectionné pour les championnats du monde à Paris (mi-novembre).

Question : Vous vous y lancerez avec quelle étiquette ?

Vincent Anstett : En 2003, c’était ma seconde année senior, je suis champion de France : c’est la surprise ! En 2007, après quatre années sélectionné pour les compétitions majeures, mon titre est logique, dans la continuité. En 2009, ma régularité m’amène à confirmer. En 2010 ? Mine de rien, je ne pars pas favori…mes certitudes sont moindres…mais, mon envie est énorme !


Question : Dimanche, quel objectif par équipes ?


Vincent Anstett : Le titre, aussi ! Le seul qu’il me manque, le seul qu’il manque à mon club.


Question : Un favori, pourtant ?


Vincent Ansett : Non, les quatre équipes sont homogènes. Tout est possible pour toutes ! Annoncés nombreux, nos supporters devraient nous filer un sérieux coup de main. Et notre leader Nicolas Limbach (l’Allemand, champion du monde en 2009 !), très motivé et très concerné, reste sur de bons résultats. Je suis impatient d’y être…


Question : En demi-finale, vous tombez contre Tarbes…»


Vincent Anstett : …et, et, nous ne les avons jamais battus ! Depuis dix ans, ils dominent, archi-dominent. Mais, sur le papier, cette équipe me semble un peu moins forte que les précédentes. Toutefois, la vista tarbaise, leur stabilité et leur esprit guerrier ne font surtout pas partie de la légende : donc, méfiance ! Toutefois, cette saison, Strasbourg a –plus que jamais- les armes et les tireurs pour les battre…»

samedi 29 mai 2010

VINCENT ANSTETT NE CROIT PAS AU MIRACLE...

Eliminé en 32èmes de finale à Padoue, le sabreur strasbourgeois compromet «fortement» sa sélection pour les championnats du monde faute de résultat probant cette saison :

«Aujourd’hui, Padoue (Italie) était le dernier Grand Prix où je pouvais aller chercher un résultat sélectif pour les championnats du monde. Malheureusement, comme tout au long de cette saison et donc à l’image de ma saison, je n’ai pas passé le cap des 32èmes d’un Grand Prix. A Padoue, après avoir additionné trois victoires et trois défaites en poule, je me suis fait prendre à la gorge par le Hongrois Zsolt Nemcik (2ème aux JO en 2004 et aux mondiaux en 2006). Aujourd’hui, ce droitier trentenaire était partout, quasiment intouchable, auteur d’un très gros match qu’il a gagné 15 à 4. S’il m’avait battu 15 à 14, j’aurais eu plus de regret. Là, au moins, c’est clair et net ! Résultat ? Cette dernière occasion manquée compromet -fortement- ma sélection pour les championnats d’Europe (15 au 22 juillet à Leipzig) et, bien sûr, pour les championnats du monde (04 au 13 novembre à Paris). Et, comme je ne crois pas au miracle. Voilà, j’ai eu une saison difficile mais, je ne sais pas encore vraiment pourquoi ??? Je ne comprends pas ??? Je ne sais pas d’où vient cette impuissance ? Pourtant, j’avais un niveau correct mais, absolument pas de réussite. Souvent, des petits détails ont fait la différence mais, malheureusement, pas en ma faveur. Un point positif ? Pour sûr, je ne peux pas faire pire…La prochaine saison, je repartirai de zéro, comme si c'était ma première année senior..! Maintenant, je vais devoir trouver des solutions et des explications afin de me reconstruire, de repartir du bon pied…»

dimanche 16 mai 2010

VINCENT ANSTETT GAGNE DU TERRAIN…

Eliminé en 16èmes de finale à Varsovie (son meilleur résultat de la saison), notre sabreur positive sur la manière et les sensations retrouvées à quinze jours de l’étape décisive de Padoue…

«D’abord, j’ai commencé Varsovie en gagnant (hier) toutes mes rencontres de poule (six au total !), ce qui ne m’était pas encore arriver cette saison. Ensuite, je gagne mon 32ème de finale contre un Polonais (15-6). Puis, je perds mon 16ème contre le Hongrois Csaba Gall (12-15). Atteindre un 32ème est mon meilleur résultat de cette saison. Malheureusement, ce jeune Hongrois (*) m’a causé des soucis et je n’ai pas réussi à trouver la faille pour m’en sortir. Cette rencontre, je peux et je dois la gagner : vraiment, dommage !

Toutefois, même si je suis déçu de ne pas être allé plus loin parce qu’il y avait certainement un coup à jouer aujourd’hui (tous les meilleurs n’étaient pas présents sur cette étape n’étant pas un Grand Prix), je positive sur la manière dont je suis arrivé à ce niveau. Au fil de cette compétition, j’ai éprouvé des supers sensations. Je redeviens vraiment compétitif. D’ici quinze jours et le Grand Prix de Padoue (Italie), j’espère monter crescendo et concrétiser en arrachant ma sélection pour les championnats du monde à Paris, du 04 au 13 novembre…».

(*) Csaba Gall a récemment terminé troisième des championnats d’Europe des moins de 23 ans et termine la competition de Varsovie a la 2eme place.

lundi 10 mai 2010

VINCENT ANSTETT SORT DE LA BRUME…

Une semaine après sa victoire au Kremlin Bicêtre (1), notre sabreur aborde revigoré donc confiant l’étape internationale de ce samedi à Varsovie (2)… «Ma victoire au Kremlin Bicêtre m’a fait un bien fou ! Et surtout, après la trêve d’avril et une semaine professionnelle chargée, j’ai été capable de tirer à haut niveau. Je commençais, vraiment, à me demander si j’en étais encore capable ! Réconfortante, cette victoire me redonne de la confiance après un long passage dans la brume. J’en ressors avec des certitudes sur ce qui ne marchait pas et sur ce que je faisais mal. Depuis le début de la saison, je subissais beaucoup. Maintenant, je maîtrise mieux ce que je fais sur la piste et je peux me concentrer sur ce que je sais bien faire. Désormais, j’espère pouvoir le retranscrire en situation de stress, de concurrence élevée sur toute une journée. Ces certitudes doivent devenir des réflexes. A Varsovie où je me présente loin au classement (3), afficher le niveau du Kremlin Bicêtre peut suffire à faire un bon résultat. Même si cette étape n’est pas sélective, je ne peux pas me permettre de faire l’impasse ou de la prendre à la légère. Maintenant, mon objectif est de gagner un maximum de matchs, construire une bonne dynamique et décrocher ma sélection pour les championnats du monde (04 au 13 novembre à Paris)…».

(1) Dimanche 02 mai, Vincent a gagné l’épreuve du circuit national au Kremlin Bicêtre en battant Julien Pillet (15 à 9). Après Strasbourg, c’est sa seconde victoire de la saison sur ce circuit !
(2) L’an dernier, Vincent avait atteint les quarts de finale de l’étape de Varsovie «en glanant quelques points traînant, d’ailleurs, encore, dans mon classement…». Non-sélective, cette étape sera suivie par le Grand Prix de Padoue (Italie), le 30 mai.
(3) Actuellement, Vincent est 63ème au classement international, «bien longtemps que je n’avais pas été si loin…».
Son parcours de la saison : 20ème à Istanbul ; 45ème à Budapest ; 52ème à Moscou ; 45ème à Plovdiv.

dimanche 25 avril 2010

CHAMPIONNATS DE FRANCE PAR EQUIPES – Résultats Quarts de finale (retour)

VINCENT ANSTETT, DE LA TOMBE A LA DEMI-FINALE…


D’une touche dans la belle à Dijon (14-15 !), les Strasbourgeois remportent leur quart de finale après l’avoir débuté en perdant le retour de deux touches (45-43 !). Les voici en demi-finales (*), l'ambition aiguisée...





«Comme je le prévoyais, ce quart retour a été hyper chaud. A l’aller, longtemps menés, nous avions gagné seulement de cinq touches (45-40). A Dijon cet après-midi, nous nous attendions donc à un retour très serré…et, nous avons été servis ! Mais, à l’arrivée, c’est la victoire, l’explosion de joie ! Voici bien longtemps que je n’avais pas ressenti de telles émotions ! Vraiment, notre équipe a fait preuve d’une grande solidarité, de celle qui forge les grandes victoires. Désormais, nous avons vraiment tous envie d’aller au bout…Pourtant, quand nous étions menés 10 à 4 dans la belle, je n’en menais pas large…à la limite de sortir la pelle pour creuser notre tombe !!! Si nous avions perdu, j’aurais pris un gros coup au moral et j’aurais surtout levé le doigt pour endosser la défaite parce qu’aujourd’hui, je n’ai pas fait le job. Si à l’aller, je l’avais fait, là c’est «Nico» (l’Allemand Nicolas Limbach, champion du monde en titre) qui sauve la baraque. En mettant une bonne trentaine de touche, il nous sort un chef d’œuvre ! Et moi ? Je n’ai franchement pas été très bon…voire nul ! Certes, l’envie et l’énergie étaient de la partie. Mais, comme je n’avais pas touché un sabre et que je n’avais pas pris une leçon de la semaine, j’ai terriblement manqué de rythme. Résultat ? J’ai commis une multitude d’erreurs techniques, mes gestes n’étaient pas justes, mes coups mal donnés. Ce retour manqué est un passage à vide, une fausse alerte qui ne m’inquiète pas trop."

(*) En demi-finale, Strasbourg rencontrera le vainqueur du quart entre Tarbes et Bourges (programmé, demain). La demi-finale aura lieu à Charleville-Mézières, le 05 et 06 juin.

jeudi 22 avril 2010

CHAMPIONNATS DE FRANCE PAR EQUIPES – Quarts de finale face à Dijon (match retour)



VINCENT ANSTETT, FIN PRET «POUR UN RETOUR SERRE…»


Après leur victoire 45 à 40 à l’aller (il y a quinze jours à Strasbourg !), Vincent Anstett et ses acolytes s’attendent à un retour tout aussi accroché en terre dijonnaise…

«Comme à l’aller gagné par cinq touches, la victoire finale va certainement aussi se jouer à quelques touches, à un rien pour décrocher le droit d’aller en demi-finale contre Bourges ou Tarbes. D’ailleurs, au passage, Bourges, étonnant vainqueur de Tarbes à l’aller, prouve que le niveau national se resserre vraiment. Notre match retour à Dijon va donc être difficile parce que ce club très dynamique a toujours un public enthousiaste derrière lui. Alors, il nous faudra monter notre niveau de jeu d’un cran par rapport à l’aller pour essayer de dominer d’entrée et éviter les frayeurs de l'aller. Grâce à notre aller enlevé à l’arraché, nos petits jeunes (Maximilien Fontaine et Maxime Guth !) ont pris goût à la victoire et notre champion du monde Nicolas Limbach a bien pris la mesure de l’enjeu. Tous, nous avons désormais envie d’aller encore plus haut, plus loin. Personnellement, depuis dix jours, j’avais un programme d’entraînement allégé. En escrime, avril est toujours un mois particulier, situé entre deux trêves et axé sur le circuit national. Ainsi, j’en ai profité pour me ressourcer, faire du jus, réfléchir, faire le point sur comment évoluer sur la suite de la saison. Samedi, j’arriverai à Dijon avec de l’envie et de l’énergie à revendre…»

lundi 12 avril 2010

DEVENEZ PRODUCTEUR DU PROCHAIN ALBUM DE ERICZO


Ericzo est un artiste strasbourgeois né autour de sa passion pour la musique.


Guitariste/chanteur/compositeur, il forma un groupe avec ses amis d'enfance qui connu son petit succès sur la scène métal/fusion française sous le nom de Tribal Poursuite.

Cela faisait 2 ans qu'il avait découvert les musiques électroniques lorsqu'il décide d'écrire, composer, produire et enregistrer son premier album solo avec ses propres moyens et d'en assurer les voix.

Le travail est intense, mais l'album "Phutur Karma" a le mérite d'exister, il lui permet d'ailleurs de rencontrer ceux qui deviendrons ses amis et partenaires, et après avoir enregistré un album presque uniquement réalisé à la maison avec des "machines" (à part bien sûr les guitares, basses et voix), ils travaillent d'arrache pied à reproduire ces ambiance avec une formation complète, avec succès!

Il compte plus d'une centaine de concerts à son actif avec en point d'orgue l'avant première de TEXAS devant plus de 10000 personnes :



Il attendait d'avoir un projet abouti avant de pouvoir oser demander à qui que ce soit de le suivre, et c'est chose faite !! Retrouvez toutes les infos, photos et vidéos sur : http://www.mymajorcompany.com/Artistes/ericzo/

Je vous invite à faire comme moi et à devenir producteur de cet artiste !



samedi 3 avril 2010

CHAMPIONNATS DE FRANCE PAR EQUIPES – Quarts de finale (aller)

VINCENT ANSTETT RETROUVE DU PLAISIR…

A la maison, notre sabreur et ses acolytes remportent les quarts de finale face à Dijon (45 à 40). Match retour à Dijon, le samedi 24 avril.



«Quelle belle journée ! Non seulement, nous gagnons la compétition par équipes chez les hommes mais, aussi, chez les femmes (45 à 39 face à Chatou) ! Notre quart de finale a vraiment été très chaud et délicat parce que nous avons été souvent menés avant de remonter au score (40 à 39). Heureusement, Nicolas Limbach a été déterminant sur le dernier relais : il nous a vraiment bien tenu la baraque et nos petits jeunes ont bien assurés. De bon augure pour le match retour..! Quant à moi, j’ai retrouvé du plaisir à tirermême si j’ai commencé par perdre mon premier relais ! Oui, j’ai bien tiré…notamment parce que j’ai réussi à mettre en place un schéma pour perturber l’adversaire et bien enchaîner des touches. Ainsi, au lieu d’enchaîner les touches les unes après les autres, je me suis appuyé sur les touches précédentes afin de mieux construire les touches futures. Résultat ? J’ai pu travailler par anticipation et j'avais toukours un coup d'avance ! A l’arrivée, j’ai vraiment retrouvé de bonnes sensations : là, est l’essentiel ! Vivement le match retour, ça va être encore chaud d’aller gagner à Dijon…».

vendredi 2 avril 2010

CHAMPIONNATS DE FRANCE PAR EQUIPES

Second en 2008 et 2009, le Strasbourgeois vise, cette année, la première marche du podium. Première étape, ce week-end, les quarts de finale…


«Depuis que je suis benjamin, les championnats de France par équipes me tiennent particulièrement à coeur. J’ai tiré mes premiers championnats de France senior, j’étais junior deuxième année. Oui, j’adore vraiment ce rendez-vous. En plus, ce week-end, lors des quarts de finale à Strasbourg, nous devrions être soutenus par deux à trois cents personnes. Avoir autant de supporters pour une telle occasion est rare pour un club d’escrime. Donc, nous tenons à être à la hauteur. Avec l’arrivée de l’Allemand Nicolas Limbach (champion du monde en titre) désormais la vitrine de notre club, même si nous tirerons ensemble pour la première fois, même si nous ne voyons pas beaucoup, même si nous ne sommes pas favoris sur le papier et même si la composition de notre équipe est inédite (*), nous comptons bien donner le meilleur de nous-mêmes donc, être performants.
Avant tout, nous sommes une équipe de bagarreurs capables de nous transcender. Comme le niveau international, le niveau national se resserre de saison en saison. Aujourd’hui, sept équipes sur huit sont capables de monter sur le podium. Oui, une belle compétition en perspective où j’espère –en plus- retrouver le plaisir de tirer et le plaisir de gagner, ceux qui manquent fortement depuis le début de la saison...»

(*) Nicolas Limbach, Maximilien Fontaine, Maxime Guth et Vincent Anstett seront menés par Maître Philippe Nicolas et Gaël Fischer, ancien pilier de l’équipe