samedi 17 décembre 2011

DRAGONSEA PROMOTION : SAISON 1



Je vous présente aujourd'hui la marque DRAGONSEA, nouvel arrivant sur le marché de la chaussure casual et tendance.
Inspiré de la culture asiatique, ils n'ont pas hésité à proposer au marché français leur innovation technologique : un système de talon rétractable et souple le Kumbo System Technology TM.
Ce système est une exclusivité de la marque qui vous permet d'utiliser leurs chaussures en version normale ou en version "débranchée"

Les produits de la saison 1 sont disponibles sur le site : www.dragonsea.fr

Si les produits vous intéresse, contactez moi par PM afin d'obtenir un code de réduction vous offrant 30% de remises ainsi que les frais de port offert !!



vendredi 8 juillet 2011

AUDI, un partenariat tourné vers les anneaux





La concession Audi Paul KROELY Automobiles rejoint dès à présent le groupe de partenaires qui vont m'accompagner tout au long de l'année avec pour objectif les Jeux Olympiques de Londres 2012. C'est une grande fierté pour moi et j'espère être digne de la confiance qu'ils portent en moi.

C'est au mois d'Avril que les premiers contacts se sont noués, lors de la soirée de lancement de la nouvelle A6 à laquelle j'ai participé avec quelques enfants du Strasbourg Université Club. Nous avons proposé un spectacle de Ludo Escrime accompagné d'une leçon individuelle sur fond musical. Un exercice loin d'être facile tant l'intensité était grande !
Nous nous sommes vite rendu compte que la "marque aux anneaux" partageait énormément de valeurs communes avec l'escrime et c'est presque tout naturellement que l'aventure s'est prolongée.


C'est donc au volant d'une magnifique Audi TT que je pourrais préparer cette saison olympique. Espérons qu'elle me fournissent élégance, souplesse et agressivité dans mon jeu et que ces anneaux là me transportent vers d'autres plus colorés, ceux de Londres.




samedi 11 juin 2011

SELECTIONS - CHAMPIONNATS D’EUROPE (13 au 19 juillet).


VINCENT ANSTETT, RESERVISTE ET FATALISTE MALGRE LUI…

Malheureusement, notre sabreur ne part pas titulaire pour les championnats d’Europe et du Monde mais, remplaçant. Très déçu, le Strasbourgeois confie sa frustration :

«Comme je n’avais pas fait de podium en coupe du monde cette saison, contrairement à quatre de mes collègues, je savais que mon destin était dans les mains de la commission de sélection. Et, je ne me faisais guère d’illusions. Bien sûr, je suis très déçu et très frustré parce que je n’ai, finalement, pas fait une si mauvaise saison que cela. Certes, en 2010, je n’avais pas le niveau. Mais, en 2011, j’ai atteint un niveau encourageant et intéressant avec de bonnes sensations et de bonnes choses : j’ai, notamment, battu quatre-cinq tireurs de référence et perdu de très peu contre des tireurs du top 5. Ces bonnes sensations auraient pu me donner la possibilité d’aller plus loin. Mais, j’ai souvent été victime de manques de bol à répétition. Des faits de match que je ne maîtrise pas et sur lesquels je n'ai pas la main. Il a manqué ce petit brin de réussite! Souvent, je me suis dit que la roue allait tourner…et puis, rien ! Même si j’essaye de rester fataliste, j’éprouve un grand sentiment de frustration.

J'ai beaucoup bossé, j’ai beaucoup donné, j’ai fait beaucoup de sacrifices, et même si j’ai, pour l’instant, l’impression que cela ne paye pas, j’essaye de ne pas me démobiliser…parce que Londres se profile à l’horizon et m’interdit de baisser les bras, bien au contraire ! Même si je ne pars absolument pas battu pour Londres 2012, j’aurais aimé participer aux championnats d’Europe et aux championnats du monde en 2011. Le destin de la qualification olympique par équipe est pour l'instant dans les mains de mes partenaires. Maintenant, je vais continuer à bien bosser pour être fin prêt quand le moment viendra…».

Les quatre sabreurs retenus pour les championnats d’Europe à Sheffield (Angleterre) sont Bolade Apithy (3ème en coupe du monde à Athènes), Nicolas Lopez (2ème en coupe du monde à Moscou) et Julien Médard (3ème en coupe du monde à Moscou) et Julien Pillet (finaliste en coupe du monde à Budapest et Madrid). Remplaçant : Benoit Lamboley. Réserviste : Vincent Anstett.

En fin de semaine, Vincent s’envole pour Montréal où l’équipe de France masculine de sabre sera en stage une petite semaine avant d’aller tirer la coupe du monde à New York (qualificative pour les Jeux). A Montréal, la France s’entraînera aux côtés de la Roumanie, l’Allemagne, la Biélorussie et de la Russie.

Les championnats du monde auront lieu à Catane (Sicile), du 08 au 16 octobre 2011.

jeudi 12 mai 2011

COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE…MADRID (13 au 15 mai)

VINCENT VISE UN QUART POUR RECOLLER AU PELOTON…

Non loin des meilleurs mondiaux, notre sabreur alsacien se sent capable d’accrocher un quart de finale lors de l’étape madrilène...

«Lors des mes trois dernières compétitions, j’ai perdu contre des gars classés parmi les six-sept meilleurs mondiaux : dommage, je les ai rencontrés trop tôt ! Donc, je ne suis pas très loin…mais, le niveau est tellement dense ! Il y a tellement de monde...et, ça castagne sévère…et, à Madrid, ce sera le même tarif (*) !!! D’ailleurs, depuis le début de la saison, au stade des quarts de finale, il y a un turn-over incroyable : jamais les mêmes ! Et, le dernier carré est loin d’être une sinécure ! Toutefois, comme je suis content de mon escrime et comme je me sens encore en forme même si nos organismes commencent à entrer dans le dur en cette fin de saison, j’aimerai atteindre un quart de finale pour recoller au peloton. Aujourd’hui, je suis convaincu d’en avoir le niveau, les capacités. Actuellement, je suis dans les six meilleurs français donc, dans le bon wagon pour décrocher ma place par équipes. Si j’arrive à me rapprocher un poil, je dois pouvoir y prétendre..? Avec un zeste de réussite, j’ai les moyens de bien saisir ma chance. Ce turn-over incroyable montre qu’il n’y a vraiment personne au-dessus, que tout le monde peut aller tenter la sienne…».

(*) 48ème à Padoue à la mi-février, 13ème à Budapest et 28ème à Moscou en mars, 58ème à Athènes (avec, fin avril, un record de participation avec 194 concurrents !). Prochaine étape : Varsovie, le 04 et 05 juin.

mercredi 27 avril 2011

Vincent se lance dans la course olympique...

A Athènes, cœur olympique s’il en est, notre sabreur se lancera, à la fois en individuel et par équipes, dans la course vers les Jeux de Londres en 2012. Un point route sur sa première étape olympique à la fin de cette semaine…

«En cette fin de semaine à Athènes, sera lancée la course pour décrocher une sélection aux Jeux Olympiques de Londres, à la fois en individuel (jeudi et vendredi) et par équipes (samedi). Pour avoir le droit de traverser le Channel sous les couleurs olympiques tricolores, il faudra être dans les cinq meilleures équipes mondiales. Il y a quatre ans, à l’orée de cette même épreuve couperet, nous étions première nation mondiale. Là, nous sommes onzièmes ! Bref, tous nos bons résultats sont derrière nous. Nous n’avons plus de points à défendre mais, que des points à aller chercher. Et, cette année, encore plus que les autres, la concurrence va être rude parce que les meilleures équipes sont européennes (Allemagne, Biélorussie, Hongrie, Italie, Russie et Ukraine). Donc, il faudra être devant rapidement, si possible marquer des points dès les deux premières coupes du monde et/ou les championnats d’Europe pour se mettre un peu au chaud. Il en sera de même dans les épreuves individuelles où il est hors de question de s’économiser. Il faudra tout donner à chaque rencontre, ne rien garder sous la semelle. Sur le plan individuel, comme nous sommes en train de revenir (cette saison, trois sabreurs français ont fait un podium en coupe du monde), on espère profiter de cette belle spirale, de bien le retranscrire par équipes. Après cinq semaines de coupure internationale, je suis, donc, impatient de reprendre. Oui, j’ai hâte de revenir dans le «money time» parce que je ne suis pas un grand fan des longues périodes d’entraînement sans compétition. Le week-end dernier, lors de notre quart de finale retour perdu contre Dijon, j’avais la hargne, j’ai mis beaucoup de touches et fait très peu d’erreurs : dommage que la victoire n’était pas au bout ! A la veille de cette longue coupure internationale toujours difficile à gérer, j’étais sur la pente ascendante. Maintenant, la vérité, la vraie vérité, elle viendra du terrain !».

>>Ses prochains rendez-vous : quinze jours après Athènes, le calendrier international l’amènera à la coupe du monde de Madrid (le 14 mai) avant les championnats de France à Pau (le 28 mai) puis, Varsovie (le 04 juin) suivi de New York (le 24 juin). Le 13 juillet, débuteront les championnats d’Europe.

>>Lors des championnats de France (le 28 mai), les sabreurs strasbourgeois joueront le maintien contre les équipes de l’US Métro, Gisors et le perdant de Roubaix contre Tarbes. C’est la première fois que Strasbourg joue le maintien. En quarts de finale aller, Vincent et les siens avaient perdu d’une touche (44-45). Lors du retour, ils ont gagné 45-36…mais,perdu leur match d’appui (13-15).

>>Les Jeux Olympiques de Londres auront lieu du 27 juillet au 02 août 2012.

dimanche 27 mars 2011

Vincent jongle avec un sabre et un ballon…

Malgré un emploi du temps ne lui laissant pas une seule mi-temps, le Strasbourgeois a réussi un début de saison régulier et prometteur (1). Cette semaine, il profite d’une courte pause entre deux compétitions (2) pour détailler son jonglage quotidien :

«Quelques jours avant de partir pour la coupe du monde à Moscou, je me suis fracturé le nez au court d’un tennis-ballon ! Résultat ? Je pars pour six mois de galère et deux opérations à venir dont une dans trois mois ! Bref, je n’avais pas vraiment besoin de cela…puisqu’il va falloir que j’utilise, cet été, une de mes rares semaines de vacances pour me faire opérer ! Entre mon passionnant boulot au service marketing de la Fédération Française de Football et l’escrime, je n’ai plus une seule minute à moi : je suis au taquet de 7h30 à 23 heures, par monts et par vaux à tour de bras. Et, pour mon plus grand malheur, les journées ne font pas plus de 24 heures !!! Alors, pour m’aider à mieux concilier mon emploi du temps, j’aurai juste besoin d’un sosie ou mieux…d’un clone !!! Je dois, donc, organiser mon temps, au mieux. Comme je ne peux pas faire tout à 100%, je dois compartimenter les séquences au maximum et je ne dois pas rechigner à la tâche même si on me sollicite tard le soir. Je dois –surtout- essayer de tout anticiper afin d’optimiser tous mes créneaux… ,afin de prévenir, à la fois, relativement tôt dans le temps, mes collègues et mon entraîneur. Des gens qui m’entourent, dépend ma réussite au sabre comme au foot. Oui, ils sont la clé de ma réussite ! Ensuite, je dois être très concentré à chaque contact, à chaque prise d’information. Bref, il m’est totalement interdit de rêvasser !!! Mon meilleur ami est devenu le téléphone où je suis pendu toute la journée, où je reçois une cinquantaine d’e.mails par jour. Mon second bureau est ma voiture avec laquelle je peux être, parfois, bloqué, jusqu’à trois heures par jour entre chez moi, la Fédération Française de Foot et l’INSEP. Bref, à ce jour, je ne sais pas encore comment j’ai fait pour ne pas craquer ?!! Mais, dès que je peux, j’observe des plages de repos : je dors ! Et, j’essaye de ne pas trop sacrifier, non plus, ma vie sociale pour, justement, ne pas exploser en vol. D’un autre côté, je ne vais ni me plaindre, ni pleurer. Aujourd’hui, je dois juste apprendre à jongler entre mes deux passions. Je me sens en même temps terriblement chanceux. Et, surtout, je me sens terriblement vivant, à la limite d’avoir deux ou trois vies ! Alors, parfois, j’ai dû mal à déconnecter. Mais, en général, à l’entraînement, une fois le masque enfilé, la déconnection s’opère…et, heureusement !!!».



(1) Vincent a atteint un 8ème de finale à Padoue et un 16ème de finale à Budapest pour terminer, le week-end dernier, 28ème à Moscou où il n’a pas été «particulièrement gêné» par sa fracture au nez+déplacement de la cloison nasale et où il perd en 32èmes de finale contre l’Allemand Nicolas Limbach (13-15), son coéquipier de club.

(2) Le 24 avril, Vincent tirera le quart de finale retour des championnats de France par équipes à Dijon. A l’aller en Alsace, Dijon l’avait emporté 45 à 44 ! Le 30 avril, ce sera la coupe du monde par équipes à Athènes (qualificative pour les J.O. de Londres 2012).

mardi 8 mars 2011

COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE A BUDAPEST, 05 et 06 mars…


VINCENT MONTE EN PUISSANCE…

Après avoir caler en 32ème de finale à Padoue, notre sabreur a atteint les huitièmes de finale à Budapest (*). De bon augure sa 13ème place avant Moscou, dans quinze jours…



«Même si Budapest avait mal commencé parce que nous avons dû poireauter dix heures à l’aéroport de Paris avant de décoller, la compétition a, elle, bien commencé pour moi avec une victoire de belle manière contre l'Ukrainien Boiko sur le score de 15 à 9 (après avoir mené, 9 à 0 !). D’entrée, sur ce match piège, face à un adversaire coriace que je rencontrais pour la première fois en individuel, je sors un gros match. Ainsi, j’aborde confiant, gonflé à bloc, les 32èmes de finale contre un jeune Allemand (15-9) avant de rencontrer un adversaire d'une tout autre pointure, le biélorusse Buikevich. Grand, gaucher, champion d’Europe il y a 3 ans, le 16ème de finale s'annonçait corsé. Là, encore, j’ai été devant tout le temps, j’ai sorti un match référence, solide et bien gérer. En 8èmes, je tombe contre le Roumain Rares Dumitrescu, le futur vainqueur de l’épreuve, vice-champion du monde en individuel et champion du monde par équipes en 2009. Je fais deux ou trois erreurs techniques, je manque, sans doute, un peu de fraîcheur laissée en 16èmes. Même si j’aurais, sans doute, pu l’accrocher un peu plus, je perds sur le score de 15 à 10. A l’arrivée, je suis content de mon tournoi. Oui, petit à petit, je monte en puissance. Toutefois, je ne veux pas m’enflammer, je veux garder les pieds sur terre parce que tout ce joue à des petits rien dans un contexte vraiment très dense. Je suis, aussi, soulagé de voir que mon travail paye, à la hauteur de mon investissement. Ainsi, je prouve et je me prouve aussi que je peux le faire. A Budapest, j’ai éprouvé, à la fois, du plaisir et de la hargne. J’étais presque dans une bulle : celle que j’aime, celle qui me porte, celle qui me transcende, celle que j’éprouve lors des championnats de France par équipes, celle que je veux retrouver au plus haut niveau. Je ne crie pas victoire. Mais, Dieu que cette double bouffée d’oxygène, que ce soit le podium de Julien Pillet et trois Français dont moi en 8èmes, que cette bouffée fait un bien fou !».

(*) En finale le Roumain Rares Dumitrescu bat l’Alsacien Julien Pillet sur le score serré de 15 à 14.

lundi 21 février 2011

COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE A PADOUE, 19 et 20 février…COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE…


VINCENT RETROUVE DU TRANCHANT…

Même s’il a échoué en trente-deuxièmes de finale lors de la seconde étape de la coupe du monde à Padoue (Italie), notre sabreur reprend des couleurs à quinze jours du Grand Prix de Budapest (Hongrie)…
«Dès le premier jour, le niveau relevait d’un gros fight ! A cause de la refonte du calendrier international et de la présence des épreuves par équipes, nous étions 144 engagés le premier jour pour 48 places dans le tableau final ! Franchement, au cours de ma carrière, j’ai rarement vu un tournoi aussi dense ?! Après une seule défaite en poule, avec un adversaire manquant malheureusement à l'appel, j’ai réussi mon premier match à élimination directe contre le Roumain Sireteanu. Après avoir été mené 4 à 7, je n’ai pas baissé les bras, je n’ai pas paniqué et j’ai réussi à me remobiliser pour l’emporter 15 à 11 ! Franchement, ce match plein est, désormais, une bonne référence au cours de ces derniers mois. Le lendemain (où seulement cinq français étaient qualifiés, contre douze engagés), je refais, encore, un très bon match contre l’Allemand Huebner, même si je le perds 13 à 15. En menant pendant 80 % de la rencontre, il revient à égalité à douze. Finalement quelques petites erreurs me coûtent la victoire. En fait, à l’image de l’équipe de France et à l’image de la prestation de certains de mes coéquipiers, ces rencontres se jouent sur des petits détails, des petites erreurs. Comme nous sommes en manque de confiance, nous ne prenons pas assez de risques. Résultat ? Dans ces tournois où le niveau est vraiment très relevé, exécuter mal une ou deux touches, parfois en voulant peut être trop assurer, ne fait pas basculer la rencontre en notre faveur. Mais, globalement, nous n’étions pas à la cave ! Techniquement et physiquement, je suis là…nous sommes là ! Mon problème…notre problème est plus psychologique. A l’avenir, pour franchir ce petit pallier, il va falloir se sublimer pour, enfin, reprendre l’ascendant. Je suis optimiste…nous sommes optimistes : cela va bien finir à tourner en notre faveur..?!».

dimanche 16 janvier 2011

CIRCUIT NATIONAL – 3ème étape à Strasbourg (*)


VINCENT TOMBE EN HUITIEMES…
Après avoir remporté la seconde étape du circuit national, notre sabreur a été éliminé en huitièmes de finale de la troisième étape sur ses terres alsaciennes, sur le score sans appel de 15 à 5.
«Après avoir gagné en seizièmes de finale face à Pierre-Luc Wilain (remplaçant pour les championnats du monde en 2010), j’ai été battu par le Tarbais Xavier Haberer. Face à ce jeune droitier dont le jeu me pose problème (notamment en rentrant beaucoup dedans), je n’ai jamais trouvé la solution, je n’ai jamais fait les bons choix. Résultat, je n’ai pas su inverser la tendance dans ce huitième à sens unique. Lui, était ultra-motivé, agressif dans le bon sens du terme, attaquait bien, défendait bien, ne commettait pas d’erreurs. Entre notre match aller perdu contre Dijon (hier soir, 44-45) et ce huitième de finale perdu (ce matin, 5-15), ce week-end illustre un évident manque de régularité. D’un côté, je réalise des choses moyennes puis, d’un coup, des choses vraiment très bonnes…mais, malheureusement, qui ne durent pas..? Pour l’instant, je ne trouve pas les explications à ces sursauts ??? Avant la première coupe du monde à Plovdiv (Bulgarie), il me reste trois semaines pour conforter mes points forts et gommer mes imperfections enrayant, par intermittence, ma machine...».

(*) Cette troisième étape a été remportée par le Strasbourgeois Julien Pillet sur le Tarbais Nicolas Lopez.

samedi 15 janvier 2011

Championnats de France par équipes – ¼ finale aller à Strasbourg.

DECU, VINCENT RESTE PLEIN D’ESPOIRS…

Après avoir perdu d’une rageante petite touche (44-45) le quart de finale aller face aux Dijonnais, le Strasbourgeois est, évidemment, déçu. Mais, le sabreur ne perd pas espoir. Demain matin, lors de la troisième étape du circuit national sur ses terres, le leader du classement compte renouer avec la victoire :

«Face à Dijon, nos scores sont touchés serrés. La preuve en est, encore ! Malheureusement, j’ai raté mes deux premiers relais. Mon envie de bien faire m’a crispée, m’a forcée dans mon escrime. Conséquence ? Mon escrime ne fut pas à la hauteur, vraiment pas terrible donc, peu performante. Résultat ? Nous avons couru après le score jusqu’à être menés 31-40. Lors de mon troisième relais, comme j’étais plus relâché, j’ai réussi une belle remontée…pour, malheureusement, échouer à une petite touche de la victoire face à Bolade Apithy (médaillé de bronze aux championnats d’Europe) ! Une remontée est belle quand elle est ponctuée par une victoire. Remonter pour remonter ne sert à pas grand-chose. L'important était de gagner. Toutefois, je reste confiant pour le retour (le 24 avril). Certes, ce face-à-face sera encore serré mais, vraiment faisable (…). Sinon, pour demain, en individuel pour la troisième étape du circuit national, je suis confiant. Physiquement, je suis bien. Et, mon dernier relais de ce soir a, malgré tout, été très satisfaisant…».

vendredi 14 janvier 2011

COUP DOUBLE A LA MAISON ?

Ce week-end à Strasbourg, le sabreur espère gagner –à la fois- le quart de finale aller par équipes des championnats de France (samedi) puis, l’épreuve individuelle du circuit national (dimanche)…

Une énième course en apéro
Demain, Vincent retrouvera ses terres alsaciennes pour disputer deux compétitions en deux jours. En attendant, depuis le début de l’année (et, après deux semaines «de repos complet» pendant les fêtes), le Strasbourgeois n’en finit pas de sprinter «dans un rythme où je n’ai pas cinq minutes à moi, où je suis sur en mode survie, toujours en train de courir. Malgré tout, je suis physiquement prêt, motivé, concentré et impliqué. Même si, pour des raisons professionnelles, je n’ai pas pu suivre les autres sabreurs français en stage dans les Pyrénées, j’ai suivi un programme de musculation et de footing. Aujourd’hui, j’aborde vraiment la compétition avec fraîcheur, très motivé et avec l’envie de continuer sur ma lancée positive et performante du début de saison…».

La fraîcheur, sa cerise sur le gâteau :
«Cette saison, un de mes axes de travail est la fraîcheur. Ne pas arriver en compétition saturé de sabre, saturé d’assauts, saturé d’entraînement, mais, avec l’envie donc, la motivation…»

Le menu du jour (des deux jours !) copieux :
«Dernière compétition avant le début de la saison de coupe du monde, Strasbourg symbolise toujours le début de ma saison, lance un timing bien précis m’amenant jusqu’aux championnats du monde en octobre. Ce rendez-vous à deux objectifs sera une occasion unique de bien me tester, de bien me régler avant le grand plongeon international. Ce sera aussi l’occasion de tirer parmi tous mes proches, famille, amis et copains du club. L’occasion, surtout, de me sentir dans un cocon, à la fois encouragé, soutenu et protégé. Mais, aussi, attention, l’occasion de m’éparpiller, de me disperser, notamment, pendant les longs temps morts possibles, durant l’épreuve individuelle. A moi de transformer ces longs temps morts, souvent passés avec mes proches, en moment de décompression sans sortir, pour autant, de ma bulle : bref, un bon entraînement pour savoir sortir de la compétition afin de mieux y revenir. Tirer à la maison me transcende, c’est comme inscrit en moi…»

Un quart en entrée :
«En 2010, Dijon avait été difficile à manœuvrer, un brin galère à éliminer en quarts ! En 2011, Dijon est encore meilleur : donc, gare ! Nous, nous restons outsiders, fin prêt à troubler l’ordre établi. Comme l’an dernier, ce sera, certainement, très serré. Après une heure et demie d’échauffement, ce quart sera un one shot = servi chaud et vite…en moins de 45 minutes !»

Une troisième étape en plat de résistance :
Fort de sa victoire dans la seconde étape du circuit national, Vincent est aujourd’hui impatient de confirmer voire conforter sa position de leader au classement national : «Sur cette étape, on notera le retour des sélectionnés aux championnats du monde à Paris (début novembre). Malgré tout, ma ligne de conduite reste la même : claquer un résultat ; valider mes réglages ; ne pas me disperser durant mes assauts ; ne pas tirer des plans sur la comète donc ne pas anticiper les choses en cogitant inutilement des heures ; être efficace sur chaque touche donc, impliqué et appliqué dans l’instant présent sur une longue et dure journée. Je veux gagner et surtout ne plus me retrouver à ranger ma housse puis, aller prendre ma douche pendant que les autres continuent dans le tableau…».

Sa première étape de la coupe du monde, l’entrée en régime de 2011 :
«Plovdiv en Bulgarie, le 05 et 06 février ! Ma dernière compétition internationale remonte à juin 2010, il y a…sept mois ! Donc, je suis impatient de revenir aux affaires ! Et, surtout, à partir du 1er avril, les classements internationaux compteront pour la qualification olympique des Jeux de Londres en 2012…»