vendredi 14 janvier 2011

COUP DOUBLE A LA MAISON ?

Ce week-end à Strasbourg, le sabreur espère gagner –à la fois- le quart de finale aller par équipes des championnats de France (samedi) puis, l’épreuve individuelle du circuit national (dimanche)…

Une énième course en apéro
Demain, Vincent retrouvera ses terres alsaciennes pour disputer deux compétitions en deux jours. En attendant, depuis le début de l’année (et, après deux semaines «de repos complet» pendant les fêtes), le Strasbourgeois n’en finit pas de sprinter «dans un rythme où je n’ai pas cinq minutes à moi, où je suis sur en mode survie, toujours en train de courir. Malgré tout, je suis physiquement prêt, motivé, concentré et impliqué. Même si, pour des raisons professionnelles, je n’ai pas pu suivre les autres sabreurs français en stage dans les Pyrénées, j’ai suivi un programme de musculation et de footing. Aujourd’hui, j’aborde vraiment la compétition avec fraîcheur, très motivé et avec l’envie de continuer sur ma lancée positive et performante du début de saison…».

La fraîcheur, sa cerise sur le gâteau :
«Cette saison, un de mes axes de travail est la fraîcheur. Ne pas arriver en compétition saturé de sabre, saturé d’assauts, saturé d’entraînement, mais, avec l’envie donc, la motivation…»

Le menu du jour (des deux jours !) copieux :
«Dernière compétition avant le début de la saison de coupe du monde, Strasbourg symbolise toujours le début de ma saison, lance un timing bien précis m’amenant jusqu’aux championnats du monde en octobre. Ce rendez-vous à deux objectifs sera une occasion unique de bien me tester, de bien me régler avant le grand plongeon international. Ce sera aussi l’occasion de tirer parmi tous mes proches, famille, amis et copains du club. L’occasion, surtout, de me sentir dans un cocon, à la fois encouragé, soutenu et protégé. Mais, aussi, attention, l’occasion de m’éparpiller, de me disperser, notamment, pendant les longs temps morts possibles, durant l’épreuve individuelle. A moi de transformer ces longs temps morts, souvent passés avec mes proches, en moment de décompression sans sortir, pour autant, de ma bulle : bref, un bon entraînement pour savoir sortir de la compétition afin de mieux y revenir. Tirer à la maison me transcende, c’est comme inscrit en moi…»

Un quart en entrée :
«En 2010, Dijon avait été difficile à manœuvrer, un brin galère à éliminer en quarts ! En 2011, Dijon est encore meilleur : donc, gare ! Nous, nous restons outsiders, fin prêt à troubler l’ordre établi. Comme l’an dernier, ce sera, certainement, très serré. Après une heure et demie d’échauffement, ce quart sera un one shot = servi chaud et vite…en moins de 45 minutes !»

Une troisième étape en plat de résistance :
Fort de sa victoire dans la seconde étape du circuit national, Vincent est aujourd’hui impatient de confirmer voire conforter sa position de leader au classement national : «Sur cette étape, on notera le retour des sélectionnés aux championnats du monde à Paris (début novembre). Malgré tout, ma ligne de conduite reste la même : claquer un résultat ; valider mes réglages ; ne pas me disperser durant mes assauts ; ne pas tirer des plans sur la comète donc ne pas anticiper les choses en cogitant inutilement des heures ; être efficace sur chaque touche donc, impliqué et appliqué dans l’instant présent sur une longue et dure journée. Je veux gagner et surtout ne plus me retrouver à ranger ma housse puis, aller prendre ma douche pendant que les autres continuent dans le tableau…».

Sa première étape de la coupe du monde, l’entrée en régime de 2011 :
«Plovdiv en Bulgarie, le 05 et 06 février ! Ma dernière compétition internationale remonte à juin 2010, il y a…sept mois ! Donc, je suis impatient de revenir aux affaires ! Et, surtout, à partir du 1er avril, les classements internationaux compteront pour la qualification olympique des Jeux de Londres en 2012…»

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