lundi 21 février 2011

COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE A PADOUE, 19 et 20 février…COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE…


VINCENT RETROUVE DU TRANCHANT…

Même s’il a échoué en trente-deuxièmes de finale lors de la seconde étape de la coupe du monde à Padoue (Italie), notre sabreur reprend des couleurs à quinze jours du Grand Prix de Budapest (Hongrie)…
«Dès le premier jour, le niveau relevait d’un gros fight ! A cause de la refonte du calendrier international et de la présence des épreuves par équipes, nous étions 144 engagés le premier jour pour 48 places dans le tableau final ! Franchement, au cours de ma carrière, j’ai rarement vu un tournoi aussi dense ?! Après une seule défaite en poule, avec un adversaire manquant malheureusement à l'appel, j’ai réussi mon premier match à élimination directe contre le Roumain Sireteanu. Après avoir été mené 4 à 7, je n’ai pas baissé les bras, je n’ai pas paniqué et j’ai réussi à me remobiliser pour l’emporter 15 à 11 ! Franchement, ce match plein est, désormais, une bonne référence au cours de ces derniers mois. Le lendemain (où seulement cinq français étaient qualifiés, contre douze engagés), je refais, encore, un très bon match contre l’Allemand Huebner, même si je le perds 13 à 15. En menant pendant 80 % de la rencontre, il revient à égalité à douze. Finalement quelques petites erreurs me coûtent la victoire. En fait, à l’image de l’équipe de France et à l’image de la prestation de certains de mes coéquipiers, ces rencontres se jouent sur des petits détails, des petites erreurs. Comme nous sommes en manque de confiance, nous ne prenons pas assez de risques. Résultat ? Dans ces tournois où le niveau est vraiment très relevé, exécuter mal une ou deux touches, parfois en voulant peut être trop assurer, ne fait pas basculer la rencontre en notre faveur. Mais, globalement, nous n’étions pas à la cave ! Techniquement et physiquement, je suis là…nous sommes là ! Mon problème…notre problème est plus psychologique. A l’avenir, pour franchir ce petit pallier, il va falloir se sublimer pour, enfin, reprendre l’ascendant. Je suis optimiste…nous sommes optimistes : cela va bien finir à tourner en notre faveur..?!».