mardi 8 mars 2011

COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE…COUPE DU MONDE A BUDAPEST, 05 et 06 mars…


VINCENT MONTE EN PUISSANCE…

Après avoir caler en 32ème de finale à Padoue, notre sabreur a atteint les huitièmes de finale à Budapest (*). De bon augure sa 13ème place avant Moscou, dans quinze jours…



«Même si Budapest avait mal commencé parce que nous avons dû poireauter dix heures à l’aéroport de Paris avant de décoller, la compétition a, elle, bien commencé pour moi avec une victoire de belle manière contre l'Ukrainien Boiko sur le score de 15 à 9 (après avoir mené, 9 à 0 !). D’entrée, sur ce match piège, face à un adversaire coriace que je rencontrais pour la première fois en individuel, je sors un gros match. Ainsi, j’aborde confiant, gonflé à bloc, les 32èmes de finale contre un jeune Allemand (15-9) avant de rencontrer un adversaire d'une tout autre pointure, le biélorusse Buikevich. Grand, gaucher, champion d’Europe il y a 3 ans, le 16ème de finale s'annonçait corsé. Là, encore, j’ai été devant tout le temps, j’ai sorti un match référence, solide et bien gérer. En 8èmes, je tombe contre le Roumain Rares Dumitrescu, le futur vainqueur de l’épreuve, vice-champion du monde en individuel et champion du monde par équipes en 2009. Je fais deux ou trois erreurs techniques, je manque, sans doute, un peu de fraîcheur laissée en 16èmes. Même si j’aurais, sans doute, pu l’accrocher un peu plus, je perds sur le score de 15 à 10. A l’arrivée, je suis content de mon tournoi. Oui, petit à petit, je monte en puissance. Toutefois, je ne veux pas m’enflammer, je veux garder les pieds sur terre parce que tout ce joue à des petits rien dans un contexte vraiment très dense. Je suis, aussi, soulagé de voir que mon travail paye, à la hauteur de mon investissement. Ainsi, je prouve et je me prouve aussi que je peux le faire. A Budapest, j’ai éprouvé, à la fois, du plaisir et de la hargne. J’étais presque dans une bulle : celle que j’aime, celle qui me porte, celle qui me transcende, celle que j’éprouve lors des championnats de France par équipes, celle que je veux retrouver au plus haut niveau. Je ne crie pas victoire. Mais, Dieu que cette double bouffée d’oxygène, que ce soit le podium de Julien Pillet et trois Français dont moi en 8èmes, que cette bouffée fait un bien fou !».

(*) En finale le Roumain Rares Dumitrescu bat l’Alsacien Julien Pillet sur le score serré de 15 à 14.

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